La plupart des investisseurs ont enregistré une trésorerie excédentaire pendant toute la durée de la crise et la période d’attentisme qui s’ensuit, bon nombre d’entre eux étant encore frileux quant à investir leur argent dans des supports d’investissement. Pourtant, il existe de vraies bonnes solutions pour placer cet excédent de trésorerie en toute sécurité, tout en profitant d’un rendement équilibré et décent. Voici une sélection de solutions pour faire fructifier son capital, indépendamment de la reprise encore fragilisée de l’économie.
L’épargne immobilière
Les placements réalisés dans l’immobilier ont continué à porter leurs fruits malgré la récession et le ralentissement économique. Ce sont les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) qui sont sorties du lot en affichant une immunité exemplaire face à l’économie grippée. Le rendement demeure inébranlable, avec 4.18% de taux de distribution sur valeur de marché (TDVM).
De plus, investir en SCPI est une ouverture à de multiples possibilités, dont avant tout la diversification pour une sécurisation optimale du portefeuille. Rappelons aussi que les SCPI sont d’excellents outils pour la préparation de la retraite et pour compléter des revenus immédiatement utilisables.
Les organismes de placement collectif immobilier (OPCI) sont aussi des actifs destinés à diversifier un portefeuille, pour ceux qui souhaitent bénéficier des avantages à la fois de l’immobilier et des produits boursiers. La gestion est totalement pilotée par le spécialiste en « asset management » qui est le professionnel de la gestion de portefeuille. Ce qui permet à l’investisseur de profiter pleinement de son expertise dans ces différents domaines sans avoir à se soucier d’une quelconque contrainte de gestion. Toutefois, le rendement des OPCI est moins stable que celui des SCPI, en raison de la volatilité des marchés boursiers : à souscrire par conséquent avec parcimonie.
L’assurance-vie multisupport
Les épargnants qui s’accrochent à l’assurance-vie pour faire fructifier leur capital pourront opter pour les contrats multisupports afin d’échapper aux rendements bas des fonds en euros. Ces derniers intègrent d’ailleurs des SCPI, des OPCI et des SCI dans leur poche immobilière, de même que des valeurs mobilières et des trackers. À l’investisseur de choisir lui-même la composition de ses supports grâce la gestion libre, s’il le souhaite, et s’il dispose de suffisamment de connaissances sur le fonctionnement de ces différents actifs (risques, rendement, mécanisme, adaptabilité à son propre profil). Dans le cas échéant, mieux vaut reposer sur la gestion pilotée qui est celle qui intervient par défaut et qui est donc prise en main par le spécialiste de la gestion de portefeuille via l’assureur.
Rappelons que l’avantage, avec l’assurance-vie, c’est de disposer de son épargne à tout moment, que l’on décide de capitaliser sur le court, le moyen ou le long terme, voire jusqu’au passage à la retraite.
Le Plan d’épargne retraite à gestion profilée
La préparation de la retraite est primordiale et incontournable : il vaut mieux en effet ne pas compter que sur la retraite de base émanant des caisses publiques et l’améliorer avec une épargne complémentaire. Le Plan PER est un produit dédié à cet effet puisqu’il a vocation à distribuer des rentes viagères à terme. L’épargnant peut donc y placer une partie de sa trésorerie et de ses revenus mensuels afin de capitaliser de manière efficace.
L’avantage avec le PER, c’est qu’il propose, lui aussi, des contrats multisupports comme dans le cas de l’assurance-vie, dont les fameuses SCPI. Ainsi, ce dernier pourra choisir le mode de gestion dit « profilé ». C’est-à-dire qu’il choisira s’il souhaite intégrer le profil dynamique, équilibré ou prudent et ce, par rapport à la composition et à la répartition des différents supports d’investissement. L’épargnant est aussi libre de choisir le mode dit « gestion profilé à horizon », en réduisant progressivement les risques à l’approche du départ à la retraite.